Posted by International Alliance of Waste Pickers
Written by Centro Uruguay Independiente
Region Amérique latine
Country Uruguay
mai 08, 2016
Translated by Dico
Un an après le troisième gouvernement national de Frente Amplio, nous ne pouvons toujours pas saisir de la Direction nationale de l’environnement (Dinama), la principale autorité des questions environnementales, les contours de la définition d’une politique nationale sur les déchets dont le pays a grand besoin. La politique nationale qui s’impose est celle qui, incorporant tous les déchets, indépendamment de type et d’origine, relie tous les « éléments épars », ranime une loi sur les emballages/récipients et dépasse la portée limitée de divers décrets ministériels (sur les conteneurs de produits agrochimiques et d’autres questions). De différents secteurs (politique, social, environnemental et syndical) ont émané des propositions et revendications visant à créer un espace propice à la formulation collective de cette politique.
Pourquoi alors cette politique n’a-t-elle pas encore vu le jour ? Les responsables continuent d’ignorer et de mépriser ceux qui peuvent contribuer beaucoup à ce sujet. Ils doivent prendre en compte, comme un point fondamental, ceux qui ont une longue expérience du triage. Qui profite de cette cette immobilité qui témoigne de l’inefficacité du modèle progressiste en place depuis déjà 11 ans ? Les travailleurs des déchets sont les seules victimes de cette situation, ceux qui seront touchés à mesure que le temps passe. Il n’y a même pas de plan général d’une stratégie nationale pour résoudre, au travers d’une politique sociale inclusive et favorable digne du nom les problèmes que posent les déchets. Lire l’article original en espagnol.
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