Posted by Alliance of Indian Wastepickers
Written by Kabir Arora
avril 25, 2017
Translated by Dico
Written by Kabir Arora. Waste Narratives. 12/28/2016
L’année 2016 a été fort remarquable et sera citée comme une année repère dans la lutte des récupérateurs de matériaux pour se faire reconnaître.
Cette année, pour la première fois, les règles de gestion des déchets solides et plastiques, mises à jours et annoncées par le ministère de l’Environnement, des Forêts et du Changement climatique (MoEFCC), exigent en termes clairs et précis l’intégration des récupérateurs de matériaux et les collecteurs informels de déchets dans la gestion des déchets solides.
Les corporations municipales comme Mysore, Tumkur, Indore, Panvel, Vishakhapatnam et Vijaywada ont toutes délivré une carte d’identité aux récupérateurs de matériaux.
En outre, dans les dernières lignes directrices, publiées par le ministère du Développement urbain (MoUD), en faveur de Swachh Bharat Survekshan 2017 (Enquête pour une Inde propre, 2017), jusqu’à 29 points ont été prévus et seront donnés aux corporations municipales qui recensent, énumèrent et intègrent les récupérateurs de matériaux dans la gestion des déchets de 70 pour cent des quartiers en leur délivrant une carte d’identité professionnelle.
D’ailleurs, en juillet-août 2016, la National Safai Karmachari Finance & Development Corporation (NSKFDC), une entreprise détenue en propriété exclusive du gouvernement indien sous le ministère de la Justice et de la promotion sociale (MoSJE), a accueilli des récupérateurs parmi ses bénéficiaires et a alloué 10 pour cent de son budget pour développer les compétences des récupérateurs et leur offrir du crédit à bon marché.
D’un autre côté, l’année 2016 avait son lot de défis uniques. Le gouvernement de l’Inde a pris la décision de démonétiser des billets de monnaie à plus forte valeur (c.-à-d. les billets de 500 et de 1 000 roupies). Cette décision a eu une incidence sur la main-d’œuvre dans le secteur informel , et beaucoup d’entre nous sont encore occupés à trouver des solutions.
Dans les années à venir, nous devons nous engager à mener la campagne de sécurité sociale pour les travailleurs de l’informel et à poursuivre la lutte pour faire en sorte que le « droit à la sécurité sociale » devienne un droit justiciable. Cette lutte en soulève d’autres comme le logement, l’éducation, le renforcement des compétences, l’alimentation nutritive, la salubrité de l’environnement, autant de questions qui exigent des réponses de préférence plus tôt que plus tard.
Tweet