Les récupérateurs kenyans se prennent en charge
Bien que le processus ait été lent, à savoir la création d’une organisation solide, la lutte que mènent les récupérateurs au Kenya pour se faire entendre porte fruit et triomphe de leur image négative dans quatre villes (Nakuru, Mombasa, Kisumu et Nairobi) où ils sont perçus largement comme des fauteurs de troubles, d’autant plus que les gangs opèrent parfois des décharges. De fait, les récupérateurs gagnent honnêtement leur vie par la collecte, le tri et la vente de métaux tels que l’aluminium, le cuivre et le fer ainsi que des bouteilles et récipients en plastique, du tissu, des os et des déchets organiques.