avril 28, 2014
Chers récupérateurs et alliés,
Nous sommes heureux de vous présenter la 9e édition de Luttes et victoires des récupérateurs en première ligne, la newsletter de l’Alliance mondiale des récupérateurs. En Inde, les récupérateurs de la coopérative SWaCH ont fêté cinq ans de services de collecte porte-à-porte dans la ville de Pune. Une nouvelle vidéo de Bogotá braque les projecteurs sur la lutte organisée que mènent les récupérateurs de matériaux pour défendre leurs droits acquis en tant que des fournisseurs de services de la ville. À la Journée internationale de la femme, une lettre poignante des récupératrices prônent le recyclage inclusif et l’égalité, tandis qu’un article traitant du projet Déchets et genre au Brésil met en lumière l’immense travail que font les récupératrices pour accroître l’égalité pour les femmes aussi bien dans leur vie que sur le lieu de travail. En mars, plus de trente récupérateurs, réunis en Argentine, pour l’atelier des récupérateurs d’Amérique latine, ont adopté une déclaration et préparé des travaux en prévision de la prochaine Conférence internationale du Travail. Et en avril, les biffins de Paris ont organisé une marche pour défendre leurs moyens de subsistance face aux menaces de la délocalisation.
En toute solidarité,
Deia, Lucia, Pablo
L’équipe WIEGO de soutien aux communications pour GlobalRec
Sommaire
Asie
Newsletter de SWaCH: cinq ans et toujours présente (Inde, mars 2014)
Au fil des 12 pages que compte le bulletin informatif plus récent, la coopérative SWaCH retrace son parcours depuis sa fondation il y a cinq ans, un parcours ponctué d’enthousiasme, d’angoisses, de réussites et de nouvelles idées qui ont permis de faire de Pune une ville où il mieux vivre pour tous des années à venir. Pour terminer la rétrospective, SWaCH a également fait partager ce que des résidents de Pune et des membres ont à dire à propos de la coopérative. Par ailleurs, ce numéro présente des informations importantes sur le partenariat PMC-SWACH, à savoir ce qui a marché, ce qui n’a pas marché et la voie vers l’avenir. Le 16 mars, SWaCH a organisé un événement baptisé « SWaCH : cinq ans après et toujours présente » pour lancer le bulletin et sensibiliser le public à son travail. Lire le bulletin
Pune et Mumbai : des récupératrices de SWaCH à la télévision nationale (Inde, mars 2014)
Des récupératrices à Pune et à Mumbai, membres de SWaCH, ont eu part aux questions sociales contemporaines, une émission de télévision indienne populaire animée par l’acteur Amir Khan. Le premier segment de l’émission, consistant en 90 minutes, porte sur la question de la gestion des déchets solides. Le deuxième segment est consacré aux récupérateurs de matériaux. Fait intéressant, une première pour l’émission, 1 000 récupérateurs et leurs enfants ont assisté à une projection publique organisée par le syndicat KKPKP-SWACH. Visionnez la vidéo Invisible Environmentalists en anglais ou en hindi.
De vraies femmes, des vies incroyables : de chiffonnière à l’entrepreneure (Inde, février 2014)
La chaîne NDTV 24X7, une chaine nationale d’informations, réalisé un court documentaire intitulé « Real women, incredible lives: From ragpicker to entrepreneur ». En vedette Rekha, une récupératrice associée à Chintan (groupe de recherche et d’action environnementale) et à Safai Sena. Suite au décès de son mari, et soucieuse de pouvoir nourrir son bébé, Rekha a déménagé de Bihar à Delhi où elle a commencé à travailler comme récupératrice. Elle s’est remariée et a vu sa vie se transformer. Elle a découvert Chintan et Safai Sena, un groupe inscrit de récupérateurs. Aujourd’hui, Rekha est manager de déchets et dirige une équipe de douze femmes. Elle se dit autonomisée et espère transformer la vie de beaucoup de gens comme elle. Une vidéo renversante à visionner
Pune Municipal Corporation : les récupérateurs vont en finir avec leurs subventions ! (Inde, janvier 2014)
En vertu d’un accord, valable jusqu’en septembre 2013, SWaCH a fourni à la Pune Municipal Corporation et aux usagers des services de collecte et de réduction des déchets à faible coût. Selon l’accord, la municipalité devait fournir de l’infrastructure, certains paiements administratifs et un supplément pour couvrir la collecte dans les bidonvilles, les prestations sociales pour les récupérateurs. Mais la municipalité n’a pas tout à fait tenu ses engagements. Au regard des versements (SWaCH n’a pas reçu le paiement au complet), elle n’a pas respecté le calendrier prévu pour la fourniture de matériel de sécurité et les prestations sociales. Les centres/entrepôts de récupération de matériaux (où les déchets peuvent être triés) sont en nombre insuffisant. De plus, la municipalité a permis à certains quartiers de fournir des services de collecte gratuits, alors qu’il en coûte à la municipalité plus que ce que SWaCH aurait demandé. SWaCH continue à fournir des services aux usagers même si le contrat a pris fin le 30 septembre 2013 et que SWaCH n’a pas reçu, depuis février 2013, certains éléments de frais distincts. Selon les estimations de SWaCH les arriérés montent à 4,8 millions de roupies, soit 75 000 dollars américains. Les résidents de la ville devraient soutenir SWaCH et le modèle de récupération des déchets. Les travailleurs les plus pauvres ne devraient pas subventionner les coûts de gestion des déchets solides de la municipalité. Lire l’article intégral
Amérique Latine
Déchets et genre: Repenser les relations hommes-femmes vers l’autonomie (Brésil, mars 2014)
Il existe peu de recherche sur les relations entre les sexes et les divisions parmi les récupérateurs de matériaux. Un projet de collaboration impliquant les récupérateurs en Amérique latine veut éclairer les multiples paliers de discrimination que connaissent les femmes et qui touchent aussi leurs besoins en tant que récupératrices. En 2012, le Réseau des récupérateurs d’Amérique latine (Red Lacre), le Movimento Nacional de Catadores de Materiais Recicláveis (MNCR) et Femmes dans l’Emploi Informel : Globalisation et Organisation (WIEGO) s’accordent à reconnaître l’importance d’entamer un dialogue sur le genre dans le contexte de la récupération des déchets ou le recyclage informel. Lancé en 2013, le projet Déchets et genre cherche à comprendre les différents niveaux de discrimination auxquelles les femmes récupératrices sont confrontées à domicile, au travail et en tant que leaders u sein de leurs réseaux et mouvements. D’autre part, le projet se propose de cartographier leurs besoins — qualifications professionnelles et scolaires — afin qu’elles puissent s’autonomiser dans les plans économique et politique. Lire l’article intégral
Conférence internationale du Travail: point de mire de l’atelier des récupérateurs d’Amérique latine (Argentine, mars 2014)
Réunis pour l’atelier des organisations de récupérateurs d’Amérique latine, tenu au siège national de la Confederación de Trabajadores de la Economía Popular (CTEP) à Buenos Aires, les participants ont lancé une déclaration dont les revendications seront présentées prochainement à la 103e Conférence internationale du Travail (CIT). Ce document viendra poursuivre le travail ardu accompli par les délégués des récupérateurs et alliés à la dernière CIT. Au cours des premiers jours, plus de 30 récupérateurs ont débattu de leurs problèmes spécifiques, formulé la déclaration et ont convenu de la création d’une Alliance mondiale des recycleurs populaires regroupant toutes les organisations de recycleurs et de travailleurs de l’économie informelle et populaire de même que les ONG, les syndicats, les scientifiques, les militants, les églises et les personnes de bonne volonté qui partagent nos objectifs. Lire la déclaration complète (en espagnol). Les travailleurs et les délégués militants des organisations de l’économie populaire de douze pays d’Amérique latine ont débattu des revendications communes en prévision de la prochaine CIT. Pendant ce temps, en Afrique et en Asie, il se déroulait de nombreux ateliers similaires organisés de concert avec Femmes dans l’Emploi Informel : Globalisation et Organisation (WIEGO). Lire l’article « Le nouveau prolétariat s’organise et se bat pour la dignité » (en espagnol)
Vidéo : les récupérateurs de Bogotá continuent à se battre pour défendre leurs droits durement acquis (Colombie, mars 2014)
Dans une vidéo produite par l’ARB et appuyée par WIEGO, Silvio Ruiz Grisales, un récupérateur colombien, a parlé de la lutte continue pour le droit à la gestion des déchets à Bogotá. « Nous devons nous unir autour d’une Bogotá humaine, nous battre pour défendre les droits que nous avons déjà conquis. C’est la seule administration depuis 2003 qui a mis en œuvre un décret qui donne aux récupérateurs leurs droits fondamentaux, ceux de travailler, d’être rémunérés et de continuer à travailler dans la dignité. Nous ne renoncerons pas aux droits que nous avons conquis. Chaque tonne de carton que nous récupérerons fait sauver 20 arbres qui ont mis 15 ans pour se développer. Nous faisons économiser de l’énergie, de l’eau et des matières premières renouvelables et non renouvelables… Nous continuerons de travailler à notre objectif du tri à la source et du zéro déchet. Nous continuerons de jouir du soutien de la communauté et de lutter en faveur des politiques publiques porteuses d’inclusion. Si nous ne nous unissons pas autour de la justice, de la raison et de la vérité, nous serons condamnés à disparaître, à être asservis. Aujourd’hui, ils nous enlèvent nos déchets, demain, ce sera l’eau, puis l’air. » Visionner la vidéo
Le 8 mars: les femmes luttent pour le recyclage inclusif (Brésil, mars 2014)
Pour les récupératrices, le 8 mars signifie une journée de lutte, une lutte pour le recyclage inclusif et la fin de l’inégalité dans le recyclage. Le recyclage Inclusif s’entend du recyclage fait les récupératrices et récupérateurs, dans le cadre de leurs associations et coopératives, et qui englobe l’ensemble du processus de production : de la prestation du service public à l’industrialisation des matières recyclables, en passant par le tri des déchets. De fait, le recyclage inclusif est déjà une pratique établie dans de nombreuses localités du pays, mais nombreux sont les récupérateurs qui continuent de souffrir et de l’exploitation et du non-paiement pour service rendu. Quand les choses deviennent difficiles, nous, les femmes, faisons l’impossible pour s’assurer que rien ne manque à la maison. C’est pourquoi on se bat pour le recyclage et l’inclusion sociale à 100 pour cent. Nous nous battons pour des contrats fondés sur un nouveau modèle de gestion intégrée des déchets solides, un système qui favorise la participation du public à la gestion des déchets de même que l’inclusion sociale. Lire l’article intégral.
Le déchétarisme de la démocratie à Bogotá: la vraie question derrière la crise à la mairie (Colombie, janvier 2014)
Gustavo Petro a été élu maire de Bogota en octobre 2011. Mais le 9 décembre 2013, Alejandro Ordóñez, l’Inspecteur général de la Colombie, a ordonné que le nouveau maire soit demi de ses fonctions et banni de la politique pour quinze ans. Des dizaines de milliers de citoyens ont manifesté dans les rues. L’un a intenté une poursuite disant que les droits des citoyens ont été violés par le renvoi d’un maire démocratiquement élu. Le 14 janvier, le Tribunal supérieur de Cundinamarca a suspendu l’ordonnance pendant dix jours afin de permettre une enquête. Mais, même s’il décide en faveur du maire, ses adversaires auront fait en sorte que le référendum sur son maintien ou départ aura lieu en mars. Lire l’article intégral.
Mônica da Silva, récupératrice, éco-activiste, est lauréate du Prix du Patrimoine (Brésil, février 2014)
Women’s International Center honorera la récupératrice Maria Monica da Silva en lui remettant à São Paulo, le 22 février, le Prix du Patrimoine vital pour son travail de promotion de la justice environnementale et du recyclage inclusif, un pour lequel elle a été nominée par Global Alliance for Incinerator Alternatives (GAIA) et Other Worlds Are Possible. Le Women’s International Center est une organisation à but non lucratif qui, depuis 30 ans, travaille dans plusieurs pays et honore, incite, célèbre et éduque les femmes. Maria Mônica da Silva, récupératrice et représentante du Movimento Nacional des Catadores de Materiais Recicláveis du Brésil (MNCR), dans la « région ABCD » industrielle de São Paulo, se bat aux côtés d’une autre femme activiste dans les municipalités du Diadema et de São Bernardo do Campo contre la construction d’usine d’incinération dans la région. En plus des impacts négatifs sur l’environnement et la santé humaine, l’incinération se traduit par l’exclusion sociale des récupérateurs, alors que toute une chaîne de travailleurs dépend de matériaux recyclables. Afficher l’article.
Pétition : Non à l’incinération, oui à l’inclusion sociale à Belo Horizonte ! (Brésil, février 2014)
Le 12 février, militants et citoyens étaient présents à l’Hôtel de ville de Belo Horizonte, au Brésil, pour alerter les élus aux risques d’approuver deux projets de loi qui autoriseraient la mise en place d’incinérateurs dans la ville. Les deux projets, rédigés par le président du conseil, Léo Burguês, se complètent mutuellement. Le projet 043/13 permet la technologie plasma pour le traitement des déchets tandis que le projet 052/13 permet à la municipalité de concéder à des entités, c’est-à-dire des entreprises publiques ou privées, des licences de production d’énergie par le traitement thermique des déchets. En revanche, à l’Assemblée législative de Minas Gerais, les élus se penchent sur un projet de loi qui interdirait la technologie d’incinération dans tout l’État. Le Forum Déchets et Citoyenneté de Belo Horizonte et 19 autres organisations, y compris le Movimento Nacional des Catadores de Materiais Recicláveis (MNCR) ont signé la pétition. Signez la pétition.
Estrutural, le plus grand dépotoir en Amérique latine, est un cauchemar pour la société brésilienne (Brésil, janvier 2014)
La décharge Estrutural dans la région de la capitale nationale du Brésil reçoit par mois 70 000 tonnes de déchets dont trois pour cent sont recyclés, grâce à une armée de 2 500 récupérateurs qui reçoivent en salaire annuel l’équivalent de 250 dollars américains. Ces récupérateurs y travaillent sans aucun équipement de protection et s’exposent à des blessures corporelles ainsi qu’au risque d’y mourir. De ces travailleurs, environ 1 700 sont inscrits et plus de 1 500 sont organisés en cinq coopératives qui manquent de matériel, et les récupérateurs y travaillent dans des conditions précaires. CENTCOOP, l’entité juridique du MNCR, a signé avec le gouvernement fédéral et le district un accord pour donner une dignité au travail des récupérateurs, faire construire des entrepôts et fournir de l’équipement. Mais le district n’a pas construit les entrepôts comme le prévoit l’accord. En réponse, les récupérateurs ont fermé la décharge et bloqué l’entrée des camions. Afficher l’article.
Équateur : le réseau national des récupérateurs signe un accord avec le gouvernement (Équateur, février 2014)
Les récupérateurs et récupératrices organisés en Colombie sont objet d’un accord entre le ministère de l’Inclusion économique et sociale, le ministère de l’Environnement, l’Institut de l’économie populaire et le Réseau national des récupérateurs de l’Équateur (Renarec), avec le soutien de la Fondation Avina. Cet accord, qui unit divers programmes et ressources, permet l’inclusion de plus de 20 000 récupérateurs et leurs familles. De même, il favorise la formation d’associations et met en branle un processus d’élaboration des politiques publiques visant à intégrer les récupérateurs et à promouvoir l’égalité sociale et économique. En vertu de l’accord, les signataires s’engagent à travailler à la reconnaissance officielle du recyclage informel comme profession et à favoriser l’accès des récupérateurs aux prestations de sécurité sociale. Par ailleurs, le ministère de l’Inclusion sociale et économique a promis de relier ces familles à un réseau de services sociaux. Accéder à l’article original en espagnol.
Déclaration de la 6e Assemblée des récupérateurs d’Amérique latine et des Caraïbes (Brésil, décembre 2013).
La 6e Assemblée latino-américaine des récupérateurs a eu lieu à São Paulo, les 17 et 18 décembre 2013. Réunis en toute solidarité avec nos frères et sœurs « recycleurs » et 33 délégués venus de 15 pays et les membres du Red Lacre, nous avons pu dialoguer, débattre et partager expériences. Nous, les recycleurs de l’Amérique latine et des Caraïbes, nous engageons à lutter pour l’organisation des catadores, pepenadores, cirujas, churequeros, clasificadores, minadores, cartoneros, recolectores et buzos. Les récupérateurs de métier sont ceux qui travaillent dans la collecte, la récupération, le transport, le tri, la pré- transformation et la commercialisation de matériaux recyclables et réutilisables. Nous comptons sur ce travail pour notre pain quotidien et nous n’exploitons personne. En d’autres termes, nous mettons nos mains dans les déchets pour nous nous-mêmes et notre famille. Cette activité, celle du recyclage social et populaire, est notre principale source de revenus et notre profession. Lire la déclaration complète (en espagnol).
Hémisphère Nord
Communiqué de presse AMELIOR
« Les berges sont à vous » …Voilà ce qu’annonçait, l’été dernier, la Ville de Paris, dans le cadre de l’ouverture de l’opération Paris-plage. Promesse d’un espace public ouvert, rêve d’une ville accessible à tous et à toutes, qu’il faut confronter à la dure réalité : on doit se battre, aujourd’hui, pour avoir une place sur l’espace public, pour être visible et audible dans le dialogue social. Témoins et victimes, les récupérateurs-revendeurs, ou biffins, ces descendants des chiffonniers qui pratiquent la « biffe », activité de récup’ et de revente des objets d’occasion en tout genre, et qui sont aujourd’hui discriminés et empêchés de pratiquer leur activité. En effet, depuis une dizaine d’années, et particulièrement sous les coups de ce PS qui proclame « les berges sont à vous », partout la biffe est boutée hors de Paris. Les biffins, pour exercer leur activité, n’ont guère le choix dans la date, et guère le choix dans les lieux : ils sont contraints de vendre à la sauvette, pour la plupart aux portes de Paris, du vendredi au lundi, menacés par une police qui les arrête et spolie sans inventaire leurs biens. De sorte que, aujourd’hui encore, on ne cesse de se faire taxer la biffe. Tout cela représente un danger réel pour la sécurité des récupérateurs-revendeurs, et des pertes importantes en termes de biffe. Pourquoi ces politiques ? Pourquoi stigmatiser tout ce qui a trait à la biffe ? Pourquoi nous pousser à quitter la biffe, une activité si nécessaire en temps de crises, permettant à de nombreuses personnes précaires de joindre les deux bouts, et simplement de survivre? Afficher l’article.
International
Journée mondiale des récupérateurs et récupératrices : Un jour de fête, 364 jours de lutte ! (mars 2014)
La Journée internationale des récupérateurs est marquée le 1er mars en souvenir du massacre, en Colombie, de onze travailleurs à l’Université de Barranquilla. Depuis cet événement tragique, il y a 22 ans, les récupérateurs et recycleurs continuent de lutter pour la reconnaissance de leur travail. Pour marquer la Journée mondiale des récupérateurs, nous avons réuni les moments forts tirés de Luttes et victoires, la newsletter de l’Alliance mondiale des récupérateurs de matériaux. Afficher l’article.
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