juillet 29, 2013
Cheres récupérateurs et alliés,
En sa 6e édition, nous sommes heureux de vous faire partager, la newsletter de l’Alliance mondiale, Pas defrontières pour ceux qui luttent, (mai et juin 2013). Elle propose dans ses colonnes le compte rendu des journées mondiales et nationales que les groupes de récupérateurs et leurs alliés ont organisées en mai et juin en l’honneur des travailleurs, des recycleurs du secteur informel, du recyclage et de l’environnement. Dans un autre registre, à la Conférence de l’OIT de cette année, une délégation des récupérateurs et leurs alliés ont, pour la première fois, laissé leur marque soulignée par une représentante des récupérateurs qui s’est adressée à la plénière en faisant valoir un certain nombre de revendications. En juin, l’Association des récupérateurs d’Afrique du Sud a tenu sa réunion nationale. En Inde, une importante victoire a été remportée pour les enfants des récupérateurs! L’Amérique latine a été un vivier d’activités : atelier sur le genre à l’intention des récupératrices du Brésil; maintien de la lutte contre la privatisation et les politiques répressives en Uruguay; et lutte des récupérateurs au Nicaragua contre leur expulsion des décharges dont ils dépendent. Par ailleurs, le MNCR exprime son point de vue sur les manifestations qui secouent le Brésil et fait savoir pourquoi les militants doivent faire preuve de prudence. En il y a plus encore, à lire plus loin!
Nous invitons les organisations de récupérateurs à nous faire parvenir toujours les mises à jour afin que nous puissions donner écho des luttes et des victoires dans les quatre coins du monde. Si vous voulez faire partie du Comité de rédaction ou apprendre à publier vous-même les mises à jour sur le site Web, veuillez écrire info@globalrec.org. Ce partage d’information vise à favoriser la participation accrue!
En toute solidarité,
Deia, Lucia, Pablo
Soutien aux communications
de WIEGO pour Globalrec
Table des matières
Sommaire
International
Afrique
Inde
Amérique latine
INTERNATIONAL
Conférence de l’OIT: les récupérateurs y ont laissé leur empreinte cette année (Genève, juin 2013)

Rencontre de la délégation des récupérateurs avec Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale Crédit photo : Justina Peña-Pan
Les représentants des récupérateurs du Brésil, de la Colombie et de l’Inde, invités à faire partie de la délégation WIEGO à la 102e Conférence internationale du Travail à Genève, ont contribué à attirer l’attention sur la récupération et le recyclage, un secteur qui, à leurs yeux, est porteur d’emplois verts et de développement durable. Les délégués ont pris une part active aux échanges avec d’autres groupes et acteurs clés. Pour la délégation des récupérateurs, la conférence de cette année était la première étape d’un long processus visant à se faire entendre et à s’affirmer à l’OIT. Lire l’article intégral (en anglais, espagnol, français et portugais)
Lire l’exposé de position de WIEGO intitulé « Les récupérateurs ou le droit d’être reconnus comme travailleurs » largement diffusé au cours de la conférence
Journées importantes marquées par les récupérateurs au nom de leur lutte (mai-juin 2013)
De nombreuses activités et célébrations organisées en l’honneur des travailleurs et de l’environnement ont rythmé les mois de mai et de juin. Le 1er mai, Journée internationale du travail, nombre de groupes de récupérateurs se sont donné la main en solidarité avec les luttes menées par les travailleurs à travers le monde. En Inde, AIKMM, syndicat des récupérateurs, a organisé un Mazdoor Chetna Sabha, pour promouvoir la solidarité entre les récupérateurs dans le nord-est de Delhi. Le 10 mai, en Uruguay, le Centro Barrial La Bombonera s’est joint à la Marche nationale pour la défense des terres, de l’eau et de la vie, réclamant le droit à un travail décent, l’accès à la terre et la fin à la pauvreté.
Le 17 mai, Journée mondiale du recyclage l’ARB a défilé à Bogota, en Colombie. Le jour suivant, El Ceibo a fait de même à Palerme, en Argentine, et a organisé aussi un atelier de sensibilisation au recyclage, un événement qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne nationale de promotion du tri à la source. Visionner la vidéo de l’événement (par El Ceibo). Dans le cadre de la Semaine du recyclage, observée en mai, le Proyecto de Promotoras Ambientales de l’Argentine a fait une présentation sur un projet de défense de l’environnement par les femmes. Le projet, que soutient Adrián Camps, député du Parti socialiste, a été lancé par les récupérateurs du MTE avec l’appui de la Fédération nationale des récupérateurs.
Le 7 juin, au Brésil, les catadores ont marqué leur Journée nationale de lutte des récupérateurs. Il y a douze ans à ce jour, 3 000 personnes sont descendues dans les rues entourant les édifices du gouvernement fédéral à Brasilia pour exiger le respect des droits des récupérateurs. C’était dans les rues, aux sons assourdissants des marmites et des casseroles qu’est né le Mouvement national brésilien (MNCR). De même, encore en juin, Chintan (groupe de recherche et d’action environnementale) a organisé à New Delhi, en Inde, la Journée mondiale de l’environnement pour sensibiliser le public aux bonnes méthodes d’élimination des déchets électroniques. Les personnes présentes ont pris l’engagement de consommer moins et d’adopter un mode de consommation respectueux de l’environnement.
Festival Déchets et de citoyenneté: les catadores du Brésil font partager leur expérience et ont rejoint les biffins à leur marché à Paris (France, mai-juin 2013)

Les catadores brésiliens rencontrent les biffins (récupérateurs) de Paris. Crédit photo : Assoc Amelior
Organisée par France Liberté sous le thème principal « Économie de solidarité dans la gestion des déchets solides », le 3e Festival de déchets et de citoyenneté a accueilli une délégation des récupérateurs du Brésil, pays dont les modèles de gestion inclusifs des déchets solides sont jugés les exemples à imiter dans le monde entier, afin de faire connaître les expériences réussies au Brésil et les incorporer aux travail des institutions françaises. Les catadores ont rencontré aussi les biffins français au marché où ils vendent leurs matériaux recyclés, se sont joints à eux par solidarité, et ont visité également une usine d’incinération. « Nous sommes, disent-ils, entrés dans la bouche et les entrailles du dragon et avons vu, de l’intérieur et de l’extérieur, la vérité sur ces incinérateurs. Nous avons vu que cet animal est pire que ce que nous imaginions… Ne vous laissez pas berner lorsqu’ils vous disent qu’ils ne vont brûler que des déchets. L’infrastructure est si chère et si énorme que seules les municipalités les mieux dotées comme celles de France sont capables de les maintenir, sans parler du coût de leur construction. »
Élève des catadores: le gouvernement sud-africain chez les récupérateurs brésiliens (Brésil, avril 2013)

Les délégués du gouvernement sud-africain se sont rendus à CooperLimpa, coopérative des récupérateurs à Diadema, accompagnés des responsables municipaux et des chefs des récupérateurs, pour en apprendre plus sur les modèles participatifs et inclusifs de la gestion des déchets. Crédit photo : Deia de Brito
Des responsables du ministère de l’Environnement de l’Afrique du Sud étaient au Brésil et en Colombie pour en apprendre davantage sur la gestion inclusive des déchets solides. Au Brésil, la délégation sud-africaine s’est rendue au siège du MNCR à São Paulo, ainsi qu’à Belo Horizonte, où elle a visité une coopérative et rencontré, à l’Hôtel de ville, les membres du Forum de déchets municipaux et de citoyenneté. A la dernière escale, à Diadema, la délégation a visité une coopérative, s’est informée du modèle inclusif de gestion des déchets et a rencontré le maire de la ville. Plus tard, en visite à Bogotá, en Colombie, la délégation a rencontré les représentants des mouvements des récupérateurs dont l’action de certains, notamment la lutte pour faire changer le règlement municipal concernant la gestion des déchets, a changé le cours de l’histoire. Cet échange de connaissances a été facilité par WIEGO (Femmes dans l’emploi informel : mondialisation et organisation). Voir l’article intégral avec photos
AFRIQUE
Réunion annuelle de la SAWPA (Afrique du Sud, juin 2013)
L’Association des récupérateurs d’Afrique du Sud (SAWPA) s’est réunie à Johannesbourg, du 19 au 21 juin, une réunion nationale à laquelle ont participé 80 coordonnateurs de décharges dans tout le pays ainsi que de nombreux nouveaux représentants des récupérateurs. Les objectifs de la réunion consistaient, entre autres, à obtenir des mises à jour des coordinateurs de projets en cours, le nombre de coopératives enregistrées en opération et le nom des récupérateurs provenant de différentes régions. D’autres discussions ont porté sur les mécanismes de financement et les méthodes d’organisation. Les travaux sur la Constitution de la SAWPA progressent et son adoption est prévue lors de la réunion nationale de l’année prochaine. Depuis 2010, treize coopératives ont été enregistrées. Cinq ont reçu des subventions publiques et cinq projets sont en cours. Lire le compte rendu intégral
Sommet des déchets de Johannesbourg : un récupérateur a pris la parole (Afrique du Sud, mai 2013)

Les récupérateurs à la décharge de Marionhill, située à l’extérieur de Durban, en Afrique du Sud Crédit photo : Deia de Brito
Les 15 et 16 mai, le Sommet des déchets organisé par le conseil municipal de Johannesbourg et Pikitup, sa société de gestion des déchets, pressés tous les deux de réduire d’urgence les déchets destinés aux décharges de la ville, parce qu’elles seront pleines d’ici 2020, a accueilli plus de 400 personnes pour explorer les moyens de le faire. Aucun récupérateur n’a été invité à prendre la parole. Dès lors, Melanie Samson de WIEGO s’est permis de faire partager la tribune à la SAWPA, en la personne de Simon Mbata dit à l’auditoire qu’il était inacceptable que les récupérateurs étaient invités seulement à écouter les autres parler de leurs moyens de subsistance et a appelé Pikitup de travailler plus étroitement avec les récupérateurs. De même, il a critiqué la municipalité pour avoir adopté la valorisation énergétique des déchets comme moyen de réduire les déchets. Leur message commun est que les récupérateurs travaillant dans les décharges doivent participer à toutes les discussions et les nouvelles initiatives en matière de recyclage. Lire le compte rendu intégral
INDE
Victoire pour les enfants des récupérateurs: le KKPKP s’en réjouit! (Inde, juin 2013)
Le manque d’accès à l’éducation, tout comme la pression d’abandonner l’école faute de moyens financiers, est l’une des nombreuses difficultés auxquelles se heurtent depuis longtemps les récupérateurs et leurs enfants. En effet, bien qu’une loi, en vigueur depuis 1977, prévoie du soutien éducatif pour les enfants dont les parents exercent des professions dites « impures », les fonctionnaires n’ont cessé d’exclure les récupérateurs en leur multipliant les obstacles et les difficultés. Mais, en juin, la vapeur s’est trouvée renversée lorsqu’il a été annoncé que les enfants des récupérateurs dans toute l’Inde, seront désormais admissibles au programme de bourses d’études. Les modifications apportées au programme est le résultat d’intenses pressions, exercées en coulisses par des récupérateurs, des militants et des syndicalistes auprès des responsables de haut niveau, et des efforts de mobilisation locale engagés depuis de nombreuses années et marqués par de récentes actions de grande envergure. Lire l’article intégral avec des photos
Rapport de Chintan : « Recyclage : qu’avons-vous appris du travail des déchets électroniques » (Inde, juin 2013)
Les déchets électroniques constituent aujourd’hui un sujet de préoccupation mondiale, et ce notamment en Inde où la consommation effrénée de produits électroniques ainsi que la production massive de déchets électroniques ont mis le pays devant trois dilemmes. En premier lieu, comment gérer tant d’éléments hautement toxiques dans les déchets électroniques ? Comment intégrer le secteur informel dans un nouveau système de traitement qui ne leur fera pas perdre leurs moyens de subsistance ? Enfin, qui va assumer le coût du traitement plus efficace des déchets électroniques ? … En 2006, Chintan a commencé à travailler dans le secteur des déchets électroniques en raison du fait qu’une grande partie de son activité se concentre sur le secteur informel du recyclage. Récemment, Chintan s’est vu autorisé par le Comité de lutte contre la pollution de Delhi à servir de centre de collecte des déchets électroniques. Son parcours, depuis 2006, est décrit dans ce manuel.
Nouveaux sites Web lancés par Safai Sena et SWACH (Inde, mai-juin 2013)
Safai Sena, qui signifie « une armée de nettoyeurs », a son site Web! Inscrit, ce groupe se compose de récupérateurs, de collecteurs de déchets porte à porte, d’acheteurs itinérants et autres petits acheteurs, de petits marchands de bric-à-brac et d’autres types de recycleurs. SWaCH a aussi un nouveau site Web! SWaCH est la première coopérative en Inde à être détenue en propriété exclusive par des récupérateurs indépendants et d’autres pauvres en milieu urbain.
Amérique latine
RED NICA : exclus d’une décharge, les récupérateurs au Nicaragua protestent (Nicaragua, juin-juillet 2013)
Nous lançons un appel aux camarades du Réseau des récupérateurs d’Amérique latine et des Caraïbes (Red Lacre) car, en ce moment même, nous vivons l’une des plus grandes violations de notre droit au travail en tant que récupérateurs parce que Chureca de Managua, la société de décharge de la municipalité, nous a écartés de notre lieu de travail qui, depuis des décennies, nous a fourni des déchets solides source de notre gagne-pain. Aujourd’hui commence la lutte contre la privatisation et l’incinération de notre trésor, notre source de travail!!! Cet appel fraternel à Red Lacre invite tous les membres à se joindre à la lutte, une lutte qui est la nôtre, tous, parce que ce qui touche à l’un, nous touche tous! Pour la dignité de nos moyens de subsistance!
Mise à jour de David Narvaez (Red Nica) : 245 récupérateurs (recicladores), expulsés par la société municipale des déchets, se sont trouvés empêchés de travailler dans la décharge où nous avons collecté des matériaux utiles à notre survie. Nous avons publié des photos sur Facebook, à la page de Red de Emprendedores Nicaragüenses del Reciclaje, et diffusé une vidéo sur Youtube montrant la violence dont nous avons fait l’objet aux mains de la police nationale, qui nous a aspergés de gaz lacrymogènes et arrêté trois récupérateurs. Un chef des récupérateurs a été détenu le 4 juillet, parce qu’il nous aidait à organiser les membres de la Cooperativa La Chureca Guardabarranco, une coopérative de récupérateurs. Lire l’article intégral avec photos.
UCRUS : « Les récupérateurs uruguayens se battent pour vivre avec dignité! » (Uruguay, juin 2013)
Le 21 juin, UCRUS, le syndicat des récupérateurs de l’Uruguay, a organisée une marche à Montevideo pour protester contre une nouvelle loi municipale qui n’autorise la collecte des déchets solides dans les bâtiments non résidentiels que par les camions privés et, de ce fait, exclut les récupérateurs avec leurs charrettes tirées par des chevaux. Parmi leurs revendications, allant du tri à la source à un programme de recyclage inclusif et des entrepôts de travail, en passant des politiques contre la privatisation et l’incinération des déchets solides, les récupérateurs ont exigé la responsabilité du producteur et la rémunération des récupérateurs qui, au cours du défilé, ont stoppé le trafic en déployant environ 100 charrettes tirées par des chevaux. Lire la suite (en espagnol). Se sont également joints au défilé le Syndicat central PIT-CNT et des membres de la Fédération des récupérateurs de l’Argentine (Federación de Cartoneros y recicladores de l’Argentine) qui ont fait le déplacement en toute solidarité comme en témoigne une déclaration écrite de la Fédération qui dit s’associer à UCRUS pour la reconnaissance et la dignité des récupérateurs. Article et photos (en espagnol)
Toujours en Uruguay, une groupe appelé Coordinadora Pro-Clasificadores et qui soutient la lutte des récupérateurs, a rédigé une déclaration (Declaración Constitutiva Coordinadora Pro-Clasificadores) dressant un certain nombre d’exigences. Il s’agit notamment de reconnaître les récupérateurs en tant que travailleurs, de renforcer et de formaliser leurs moyens de subsistance, et de mettre en place les politiques leur permettant de vendre les matières recyclables, à des prix équitables, en toute légalité et directement.
Red Lacre : les secrétariats discutent de leur plan stratégique (Nicaragua, juin 2013)
Felipe Rosario, du secrétariat des communications de Red Lacre, nous a informé que lui et David Narvaez du secrétariat des opérations se sont réunis à Managua, au Nicaragua, du 10 au 14 juin, pour examiner les progrès du Plan stratégique 2013, ainsi que défis rencontré au second semestre par les secrétariats des Red Lacre. Lire le communiqué de presse (en espagnol)
Le MNCR face aux manifestations brésiliennes et prudence recommandée aux militants (Brésil, juin 2013)
En une seule journée, un demi-million de Brésiliens, indignés, ont envahi les rues de plusieurs villes à travers le pays. Les motifs, la plupart légitimes, consistent à exiger le redressement du pays, quoiqu’une partie des manifestants manquent de bagages politiques nécessaires, indique le communiqué de presse du MNCR. Résultat : des revendications très vagues, sans objectifs concrets, genre «contre la corruption», «contre la Coupe du Monde», «contre le gouvernement», «contre les partis politiques» ou «contre tout». Autant de slogans protestataires, exprimés au gré de l’enthousiasme grandissant des manifestants devenus par conséquent des cibles faciles de manipulation. L’élite brésilienne, appuyée par les géants des médias tout aussi élitistes, essaie de détourner les manifestations populaires à son profit. Lire la déclaration intégrale
Mouvement des travailleurs exclus (MTE) : « Nous sommes contre le travail en servitude! » (Argentine, mai 2013)
Le 21 mai, un groupe d’organisations en Argentine a dénoncé la municipalité de Buenos Aires pour avoir adopté une autre mesure de privatisation qui nuit aux récupérateurs et à leurs alliés, à savoir les travailleurs de coopératives dans le secteur du textile. En effet, cette mesure, qui consiste à confier le travail à une société d’initiés, SAGUMAT SA, au détriment des travailleurs des coopératives, a permis à la municipalité de commencer, sans préavis, à exiger des prix plus élevés pour les uniformes livrés très tard et avec des défauts. Les groupes signataires des revendications exigent à la municipalité de se conformer à son contrat de gestion des déchets, qui stipule que les uniformes des récupérateurs doivent être fabriqués par les coopératives du textile. De même, ils ont exigé une enquête sur ces irrégularités et un audit de l’entreprise privée pour voir si elle a externalisé la fabrication des uniformes à des ateliers clandestins. Communiqué de presse (en espagnol)
« L’émancipation des femmes signifie l’émancipation de tous »: les récupératrices discutent encore du genre et du recyclage (Brésil, mai 2013)
L’émancipation des femmes ne signifie pas l’exclusion des hommes, mais une contribution à l’émancipation de tous, aussi bien des hommes que des femmes. C’est avec cette idée en tête que le Réseau des récupérateurs d’Amérique latine (Red Lacre), le Mouvement national des récupérateurs au Brésil (MNCR) et WIEGO ont, dès 2012, commencé à discuter de l’importance d’ouvrir un dialogue sur le genre dans le secteur informel du recyclage. Profitant d’une relation existante avec le Centre d’études et de recherches sur les femmes (NEPEM) de l’Université fédérale de Minas Gerais (UFMG), ces groupes ont décidé de lancer à Minas Gerais un projet pilote qui explorerait les thèmes d’un programme sur les questions de genre, au Brésil et en Amérique latine, à l’intention des récupérateurs. Lire la suite avec des photos (en anglais)
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