ALLIANCE INTERNATIONALE DES RÉCUPÉRATEURS

L'Alliance Internationale des Récupérateurs est une union de organisations de récupérateurs représentant plus de 460 000 travailleurs dans 34 pays.
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Afrique

Les récupérateurs kenyans se prennent en charge

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Bien que le processus ait été lent, à savoir la création d’une organisation solide, la lutte que mènent les récupérateurs au Kenya pour se faire entendre porte fruit et triomphe de leur image négative dans quatre villes (Nakuru, Mombasa, Kisumu et Nairobi) où ils sont perçus largement comme des fauteurs de troubles, d’autant plus que les gangs opèrent parfois des décharges. De fait, les récupérateurs gagnent honnêtement leur vie par la collecte, le tri et la vente de métaux tels que l’aluminium, le cuivre et le fer ainsi que des bouteilles et récipients en plastique, du tissu, des os et des déchets organiques.

Victoire! Le recyclage se fait reconnaître

Les récupérateurs dans les pays du Sud peuvent enfin se féliciter. Après une vigoureuse campagne menée des deux dernières années par GAIA (Global Alliance for Incinerator Alternative) et l’Alliance mondiale des récupérateurs, le Mécanisme de développement propre (MDP) des Nations Unies (voir encadré) retirera son soutien aux projets qui ne peuvent apporter la preuve qu’ils ne nuisent pas à des efforts de recyclage


S’organiser, conseils utiles La constitution ou de solides assises

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Une organisation de récupérateurs vraiment solide se dote d’une direction collégiale qui représente ses membres qui sont actifs et participent démocratiquement à la prise des décisions. Pour que tous les éléments fonctionnent bien ensemble, une organisation doit avoir des objectifs, des structures et des règles bien définis. Elle a besoin aussi de politiques et de procédures d’application. Tous ces éléments doivent être mis par écrit afin que tous les membres puissent en prendre connaissance et les adopter formellement comme les statuts ou la constitution de l’organisation.

La volonté de s’unir: Les récupérateurs de la RDC

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« Ces récupérateurs de Kinshasa sont très ingénieux. La pauvreté extrême les a amenés à faire preuve d’imagination », observe Kapita Tuwizana, représentant de WIEGO (Femmes dans l’Emploi Informel : Globlisation et Organisation). En effet, comme les autres récupérateurs, ils font la collecte des déchets tels que le plastique, le carton, le métal, mais s’en servent pour fabriquer de nouveaux articles commercialisables.

Tshwane: le pouvoir à travers le réseautage

Pendant les années 1990, la municipalité de Tshwane en Afrique du Sud a tenté plusieurs projets manqués pour aider les récupérateurs. À titre d’exemple, les municipalités en Afrique du Sud ont engagé les récupérateurs pour fabriquer des produits artisanaux à partir de matériaux recyclables. Dans un autre cas, une entreprise privée de gestion des déchets a aidé les récupérateurs à établir des coopératives et à diriger des centres de rachat pour les coopératives. Par contre, ces échecs ont mené à un résultat positif, puisque les récupérateurs ont formé par la suite des comités de décharges. C’est ainsi qu’ils ont pu lancer le processus. Mais pendant cette période, quelles leçons et possibilités ont-elles émergé vis-à-vis l’organisation?


Une lettre/photos de recuperateurs sénégalais: Enfouissement Brûlés, 70 recycleurs perdent biens

Ces activités ont connues une rupture brusque et difficile pour nous. Car le village de Gouy-Gui a brûlé, le jeudi 19 janvier et presque 70 récupérateurs ont tout perdu leurs biens. Nos partenaires sont venus nous voir et même le Ministre de l’Hygiène publique et du cadre de vie est venu voir le site de l’incendie.


Les mains dans les déchets, la tête haute

La réunion de Dakar a réuni des délégués de pays d’Afrique comme le Kenya, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Sénégal, le Niger, le Ruanda, le Congo, le Togo, le Burkina Faso et le Tchad.

Les participants ont discuté de problèmes clés tels que le travail des enfants, le fait que les récupérateurs doivent payer pour collecter des résidus au lieu d’être payés, la méconnaissance de leurs droits, le manque de capacité des collectivités locales à gérer les déchets et la privatisation de la collecte des déchets.


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